ABONNÉ ASTRO : 15€ / PRÉVENTE : 20€ / SUR PLACE : 23€
NORMA (FRANCE / ALTERNATIVE POP)
Norma est née en 1990 dans le sud de la France, d’un père bluesman fan de Springsteen et d’une mère atteinte de Beatlemania. Elle ne choisit pas de camp, et parfait sa sensibilité en passant des heures à rêver devant MTV.
Artiste fougueuse, indépendante, sans compromis, Norma ne renonce jamais à des plongées en eaux troubles. Elle publie en janvier 2019 son premier album, « Female Jungle », sur son propre label Shortcuts. Le décor est planté dès la pochette, signée par la californienne Dana Trippe : au sein d’une jungle de vieux film hollywoodien, Norma trône, la tête haute, la grâce féline. Une quête pop introspective et têtue, passionnée, à travers les propres tourments de l’artiste, le désir féminin et la lutte pour l’acceptation de soi.
LAST TRAIN (FRANCE / ROCK)
Des yeux qui n’en finissent plus de sonder le calendrier, des talons qui frappent le sol frénétiquement et des guitares qui réclament leur libération du studio. Autant de signes qui trahissent l’impatience féroce de ceux qui n’ont connu que la route pendant trois ans et 350 concerts à travers la France, l’Asie ou les Etats-Unis. Last Train s’est construit sur scène, s’est façonné au rythme enragé des tournées et a signé le premier chapitre de son histoire, « Weathering », entre deux aires d’autoroutes. De la scène du Bataclan aux plus importants festivals du globe, les quatre membres du groupe, qui ont d’une fratrie tout sauf le sang, ont marqué le rock français au fer rouge.
Une course effrénée jusqu’au feu rouge, en 2018, pour reprendre son souffle, compter les kilomètres parcourus et envisager la suite du chemin. Une année pour mûrir le successeur du premier album, une année pour mûrir tout court. Passés de l’adolescence à la vie de jeunes adultes plus rapidement que prévu, les quatre garçons découvrent les vertus d’un temps qu’ils n’ont jamais pu prendre. Un temps nécessaire pour développer leur propre maison de disque et agence de booking, donner vie à un festival à leur image, mais aussi et surtout pour redonner du sens à la musique. S’émanciper des clichés du rock pour en dévoiler la plus pure essence : un moyen d’expression avant d’être un genre, une source inépuisable de voies à emprunter.
« The Big Picture », qui sortira à l’aube de l’automne 2019, est une fresque de paysages et d’espaces qui n’ont que faire des limites et des frontières. Un regard porté sur l’ensemble, l’illustration d’une vision au-delà de la ligne d’horizon. Mais cet album est aussi celui de l’intime, une exploration en profondeur, une confession. Et de l’introspection naît la mélancolie, la fureur et le frisson. Intenses, fatalistes et toujours sincères, les onze titres qui composent ce nouveau chapitre sont le résultat d’une démarche que Last Train a voulu réfléchie, moins précipitée et définitivement assumée. Il semblerait presque que la Norvège, terre d’accueil de l’enregistrement de l’album, lui ait donné de sa lumière si particulière, furtive mais puissante, majestueuse et contrastée.