Rock
MAKE-OVERS + SUKOÏ FEVER + NORMAN WOULD
14.11.2018 - 20H30 - PETITE SALLE
EVENT FACEBOOK

ABONNÉ ASTRO : 5€ / PRÉVENTE : 8€ / SUR PLACE : 10€

 

EN PARTENARIAT AVEC LE LABEL QUIXOTEMUSIC R.P.M

Quixote R.P.M., comme la rotation d’un vinyle, et comme le héros de Cervantes, sa passion et ses utopies.

Pourquoi ? Parce que aider au développement d’artistes c’est aussi avoir foi en des utopies qui conduisent aussi à se battre contre des moulins à vent. Patrice Mancino, fondateur du label, la musique, il est tombé dedans quand il était petit, avec la libération des ondes FM.
Une radio il en a fondé une et depuis, de fil en aiguille, ça a fait boule de neige pour ce Savoyard de naissance… Une radio, un éphéméride de la scène musicale Indépendante Made in France tel qu’il l’aime et une structure qui ressemble à un label pour accompagner ses artistes qu’il aime… quel que soit le style, tant que le groupe est en mesure de botter l’arrière-train à ses régences anglo-saxonnes, comme en sont capables également de nombreux autres groupes en France depuis belle lurette.

 

MAKE OVERS (AFRIQUE DU SUD / ROCK)


Venu tout droit de Pretoria, le duo Make-Overs explore les confins du punk, du garage et de la noise. Une musique puissante, radicale, dont les échos rageurs résonnent déjà bien au-delà du détroit de Gibraltar : à son actif, plusieurs tournées aux USA et des centaines de concerts aux côtés d’artistes majeurs de la scène rock actuelle comme Thee Oh Sees ou Allah Las… mais aussi et surtout une discographie forte d’une dizaine d’albums en tout juste sept années d’existence. Non, ces deux anciens étudiants en cinéma n’ont définitivement pas de temps à perdre, et à leur image, leur musique est synonyme d’urgence.

 

Une poignée de verre pilé dans l’ampli, des masses d’arme en guise de baguettes, Andreas et Martinique sont prêts à en découdre et à réveiller les morts. Mais tendez donc un peu l’oreille…Tapies à l’orée de ce fracas de rage et de larsens pointent des mélodies subtiles, diablement accrocheuses, qui évoquent tour à tour les hymnes nihilistes des Stooges, les expérimentations torves et pernicieuses des Liars ou encore la folie lynchienne des tous premiers Pixies. A découvrir d’urgence !

SUKOÏ FEVER (FRANCE / ROCK)


Sukoï Fever c’est l’histoire d’un avion qui tombe, dont l équipage passerait du rock n roll à fond pour rassurer les passagers… Jusqu’ici tout va bien, jusqu’à ici tout va bien … ce qui compte ce n’est pas l’atterrissage, c’est la chute…. S’ils n’ont pas inventé le rock’n’roll (et rien d’autre à ma connaissance), ils se réclament en tout cas des Clash, Stones et autres Yardbirds. Leur musique dégage une énergie plus scandinave ( International Noise Conspiracy, Refused,…) et new-yorkaise ( Make up).

 

SF est une machine de scène qui compte déjà plusieurs centaines de missions et quelques milliers d’heures de vol. Sukoï Fever, engin simple et efficace, a joué pour des audiences de 1 à 9863 personnes, sur des scènes de 3 à 600 m carrés, pour des jeunes pousses et grabataires de 3 à 98 ans. Sukoï Fever a partagé l’affiche avec des groupes tels que The Hives, Wampas, Flaming Sideburns, Craftmen club, Elektrocution, Discipline, Penetrators… Leurs concerts sont fiévreux et habités d’une énergie maladive, comme si la fin était proche, comme si c’était la dernière fois.

NORMAN WOULD


Le premier album de Norman Would est à l’image de sa pochette, entre chien et loup, portant dans la nuit naissante les émotions et les souvenirs d’un songwriter imprégné d’une précédente vie au coeur du Midwest. « Out of the Blue » est l’histoire d’un homme et de titres qui tournent en tête pendant des années avant d’être envahi par l’envie de les faire entendre au plus grand nombre et de les enregistrer.

 

La décision fut prise quasiment du jour au lendemain. La rencontre avec le Britannique Joshua Hudes et la complicité qui s’en dégage rejaillit sur un disque qui évite le piège de la débauche d’arrangements.Ensemble, les chrysalides acoustiques ont mué en de magnifiques papillons de folk americana sublimés par l’apport d’un violon, de batteries à l’économie, d’un violoncelle et d’un trombone sur quelques titres, d’une basse, bien sûr et même d’un archer électrique.