En partenariat avec l’Astrolabe, le musée des Beaux-Arts accueille dans ses murs cet été le musicien Xameleon pour une résidence d’écriture et de composition de morceaux autour des œuvres du musée !
Musée Xameleon! avec la maison de l’enfance du Loiret
Xameleon fera une intervention estivale avec des groupes de jeunes du 10 au 13 juillet, venez assister au concert des musiques créées par les jeunes autour des tableaux.
En partenariat avec l’Astrolabe. Projet soutenu par la DRAC Centre-Val de Loire dans le cadre de l’été culturel.
XAMELEON (INDIE FOLK)
Xameleon naît dans une chambre, sous l’impulsion d’Irving Rhingo, un garçon lunaire porté par les chansons douces que lui chantait sa maman. La maman est bilingue, et le jeune garçon doit l’imiter pour trouver sa place dans la masse sonore de la ville toujours en mouvement.
Dans les rues, la musique bat son plein. Cosmo Pyke & Yellow Days sont en plein essor, les buskers (musicien.nes de rue) chantent à même le goudron, et les seniors, au pub, se disputent sur la dernière défaite du FC.
La maîtrise du ballon n’étant pas au rendez-vous, pour faire succomber les garçons et les filles, ce sera donc la chanson : L’anglais pour se faire comprendre, et le français pour l’exotisme. Et sur les routes, le french lover.
Et puis de se rendre compte que c’est agréable d’écrire des chansons : parler de soi, peindre des tableaux, et cristalliser des instants qui échapperaient peut-être aux processions du temps.
Et surtout cette envie qui grandit dans le jeune reptile à sang chaud : celle de trouver le reste du monde tout en se cherchant soi.
Les années passent, Xameleon quitte l’Angleterre pour la France. Il y rencontre le chanteur Cali au détour d’un tremplin et décide d’enregistrer un EP entre chanson française et pop anglaise, dans lequel il restera de ces années à Liverpool un bruit de fond ambiant et des thématiques très ancrées de Soleil et de Nostalgie.
On commence alors à parler d’Indie Folk : un son nouveau, qui sonne terriblement familier. Et puis de partir seul sur les routes pour y jouer ces morceaux, car la solitude semble propice à la création.
Mais, peu à peu, il faut se rendre à l’évidence : faire de la musique douce dans un monde bruyant est plus difficile que prévu, et pour une telle entreprise, il vaut mieux être plusieurs. Il est temps de changer de couleur.