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WEYES BLOOD (USA / POP – FOLK)
Natalie Mering aka Weyes Blood a sorti 3 albums et 2 Eps, a collaboré avec Ariel Pink, Drugdealer et Perfume Genius. Le travail de production de Mering a été un réel parcours d’exploration musicale. Après tout, elle est bien musicienne et chanteuse ? En assemblant, l’expérimentation de son style personnel et le développement de l’identité de Weyes Blood, en passant de ses premiers jours dans la scène locale strange noise jusqu’à sa maîtrise actuelle de ballades intemporelles ; ce processus personnel et exigeant renforce l’alchimie sonique et méticuleuse de son travail.
The Innocents, sorti sur Mexican Summer, a su mettre en lumière la profondeur et l’exploration stylistique de l’artiste. L’album qui suit, The Outside Room, dépouillé de toute production lo-fi floue, révèle sa capacité d’écriture, classique et singulière. Avec l’Ep Cardamom Time, à la fois folk et lyrique propose une version plus planante, se rapprochant de The Innocents. L’influence de la musique classique se reflète dans son oeuvre globale, ce qui la différencie sur le terrain de la musique folk. Mering sait se démarquer.
Le plus récent album de Weyes Blood acclamé par la critique, Front Row Seat To Earth, captive immédiatement avec sa franchise et une clarté insoupçonnable, à la fois dans l’écriture musicale que dans les paroles. En plus d’être une artiste hybride, qui revisite le classique tout en jouant sur l’expérimentation sonore, Mering dévoile l’album le plus intime et le plus vulnérable qu’elle ait produit, magnifié par d’incroyables vocals et un phrasé lyrique qui ne laisse pas indifférent.
VINCENT DUPAS (TOURS – FOLK)
Vincent Dupas, c’est un parcours jonché de musiques folk et ses dérivés (My Name is Nobody, Serpentine), rock du plus savant au plus sauvage (Binidu avec le duo Pneu, Fordamage) ; autant de routes accidentées, d’insouciances, de perles et de déceptions, tout ce que l’on appelle l’expérience faute de terme plus approprié. La première chose qui frappe à l’écoute de son premier opus « Longue Distance » est familière, presque évidente : c’est cette voix délicate comme armée d’une mélancolie lumineuse. On pense à Stuart Murdoch de Belle and Sebastian ou Ira Kaplan de Yo La Tengo.
La « folk sonique » de Vincent Dupas s’affirme avec la sérénité de ceux dont le parcours est une « Longue Distance » et pourtant l’envie communicative d’un vrai premier album. C’est un recommencement salvateur comme un nouveau printemps, un espoir qui donne envie et qui ne nous ne quitte.