« Il tient le monde entier dans ses mains », reprend Tuerie à la manière de Nina Simone sur « Low », un des titres de son EP à paraître au premier trimestre 2020. Pourtant, cela n’a pas toujours été le cas pour l’artiste boulonnais.
Si les premières années de la vie du rappeur se passent bien, à l’âge de sept ans, elle prend un autre tournant, la faute à un père alcoolique et violent qui « joue de la batterie sur les gens », comme il l’explique sur « Tiroir bleu », un des morceaux phares du projet. Le petit Tuerie, alors un enfant calme, voit les ténèbres. À la maison, la musique prend alors une place importante. Sa mère, une « mélomane » selon ses propres mots, joue le rôle de DJ. Grâce à elle, il découvre la musique de Michael Jackson, Prince, Queen, Elton John, George Michael, le jazz, le rock, tout y passe…
En guise d’amuse-bouche, une série de freestyles inspirés par différentes muses « Adèle », « Jorja Smith » ou encore « Angèle », sur laquelle il montre les différentes facettes de son talent : tantôt introspectif, tantôt crooner mais aussi punchlineur.
Celui qui se dit influencé aussi bien par Kendrick Lamar, J. Cole, Drake que Pleymo, Queen ou encore Michael Jackson fait office de véritable O.V.N.I. sur la scène du rap français. Ces freestyles serviront d’introduction au EP sur lequel il a collaboré avec Ryan Koffi, P. Magnum et Kedy.
Avec ce projet, Tuerie pourrait bien mettre K.O. la concurrence et sonner le gong d’une nouvelle ère pour la ville de Boulogne.